dimanche 19 mars 2017

Le peu que j'ai admiré de Bernie Wrightson



L'immense dessinateur Bernie Wrightson vient de tirer sa révérence à 69 ans. Je suis triste parce que c'est un Grand de la BD qui s'en va mais, en même temps, j'avoue que je connaissais mal l'oeuvre du monsieur. C'est pour cela que, pour ce petit hommage, j'ai décidé de ne m'intéresser qu'aux œuvres que j'ai pu lire, et il y en a peu. Le reste, notamment ses œuvres majeures dont j'ignore tout, vous le retrouverez un peu partout sur le net. Je ne désespère pas néanmoins, dans les prochains mois, de m'intéresser un peu plus à l'ensemble de sa carrière, je pense que certains potes seront de bons conseils pour combler mes lacunes.



La BD que j'associerai à vie à Bernie Wrightson est le Top BD n°13 des Editions Lug sorti en 1988 : Hulk et la Chose. Je ne saurais pas expliquer aujourd'hui pourquoi cette BD m'aura marqué à ce point ado (j'avais 16 ans) d'autant que, de mémoire, le scénario de Jim Starlin ne cassait pas trois pattes à un canard, mais j'avais adoré ! Il me semble que je l'avais rachetée il y a quelques années mais pas moyen de me rappeler ce que j'en ai fait, moi qui suis pourtant maniaque en la matière. Et l'effet madeleine de Proust avait été immédiat en revoyant les dessins bien barrés du talentueux Bernie. Cette BD gardera une place bien à part pour moi. C'est probablement réducteur par rapport à tout ce qu'il a pu faire dans sa vie mais j'assume pleinement ce pied incroyable pris à l'époque.




L'autre ouvrage qui m'aura durablement marqué est L'année du Loup-Garou, 12 mois, 12 nouvelles signées du maître du fantastique et de l'horreur Stephen King et magistralement illustrées par Bernie Wrightson. Un must absolu que je garde précieusement et que je compulse encore de temps à autre. Il faut aimer le genre, évidemment, mais si on adhère, on passe un très bon moment. Plaisir de lecture, plaisir des yeux, que demander de plus ? 







Je terminerai ce bref hommage par une curiosité autour de Spiderman, moi qui aime tout particulièrement ce personnage de l'univers Marvel. Dans Hooky, le tisseur a fort à faire avec des créatures belliqueuses et bien laides. De mémoire, j'avais détesté le scénario (je ne sais plus qui en était l'auteur et j'ai même pas envie de chercher, c'est dire) mais le travail de Bernie sur l'homme-araignée était intéressant. 



RIP Monsieur Wrightson
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