©CDolls
Nous n'étions pas rassurés. Il semblait n'y avoir que nous sur cette planète froide et apparemment dénuée de vie. A perte de vue, des pierres, des cailloux, des gravats. Pas d'eau ni de verdure. Une absence totale de couleurs hormis des teintes de gris et de noir à n'en plus finir qui auraient déprimé le plus optimiste d'entre nous. Pas un bruit, pas un souffle, rien. Un silence de mort semblait s'être abattu sur nous depuis que l'Aigle avait atterri.
Avec nos deux sacs rouge-vif, nous devions ressembler à deux tomates géantes. Si la planète était douée de la moindre forme de vie, nous aurions fait des cibles parfaites. Mais les radars n'avaient rien détecté lorsque nous étions en approche. Nous n'avions tenté une mission de reconnaissance que parce que l'air de la planète avait une composition similaire à celui de la Terre et était donc parfaitement respirable. Mais la crainte que cet endroit inhospitalier soit impropre à l'émergence d'une nouvelle civilisation était en train de se vérifier. Nous ne pouvions pas nous installer dans un lieu aussi inhospitalier. Par contre, je n'avais toujours pas la réponse à mon interrogation première lorsque j'avais posé le pied sur ce reg immense. Pourquoi, sur une planète douée d'une bonne qualité de l'air, n'y avait-il pas la moindre trace de vie ? Quel cataclysme, quelle destruction, quelle catastrophe avaient pu provoquer un tel paysage de désolation ? Je décidai, accompagné de mon fidèle ami, le professeur Victor Bergman, de pousser un peu plus nos investigations.
Commandant John Koening, Carnet de bord base Alpha, 25 novembre 1999.
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